Les limites de “l’équilibre nutritionnel” : 7 idées reçues à oublier pour de bon
- Virginie Bonomo
- 15 oct.
- 3 min de lecture
Stop aux règles absurdes de l’alimentation parfaite !
Découvre les 7 idées reçues sur “l’équilibre nutritionnel” et comment retrouver une relation apaisée à la nourriture.
On nous répète qu’il faut “manger équilibré” — mais au fond, qu’est-ce que ça veut dire ? Trois légumes vapeur, du poisson blanc et un yaourt nature ?
Si c’est ça, on passe à côté de l’essentiel.
Parce qu’en réalité, l’équilibre nutritionnel n’est pas une règle mathématique, c’est une dynamique vivante. Et vouloir le suivre “parfaitement” est souvent… le meilleur moyen de s’en éloigner.
Bienvenue dans un petit tour des idées reçues qu’il est urgent d’envoyer valser.
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1. “Un repas équilibré, c’est un repas parfait”
Non. Un repas équilibré n’a pas besoin d’être parfait pour être bon pour vous.
L’équilibre ne se joue pas à l’échelle d’un repas, mais de la semaine.
Une pizza ce soir n’annule pas la salade d’hier — ni votre santé. C’est votre moyenne globale qui compte, pas votre dernier repas.
👉 La vraie question n’est pas “Est-ce équilibré ?” mais “Est-ce que je me sens bien après avoir mangé ?”
2. “Manger sain = manger peu gras, peu sucré, peu salé”
Faux.
Le gras, le sucre et le sel ne sont pas des ennemis : ils sont nécessaires, simplement à leur juste place.
Les supprimer crée souvent frustration, pulsions et craquages, puis culpabilité.
Manger intuitivement, c’est remettre du bon sens : un plat riche dégusté lentement et sans honte vaut mieux qu’un repas “light” avalé dans la culpabilité.
3. “Il faut toujours finir son assiette”
Croyance héritée de nos grands-parents : “on ne gaspille pas”.
Résultat : on oublie d’écouter sa satiété.
L’alimentation intuitive, c’est apprendre à s’arrêter quand le corps dit stop, pas quand l’assiette est vide.
Votre appétit est un indicateur biologique, pas un manque de volonté.
4. “Il faut manger des légumes à chaque repas”
Pas forcément.
Oui, les légumes sont essentiels pour les fibres et vitamines, mais aucun aliment n’est magique.
Le corps a aussi besoin d’énergie : féculents, lipides, protéines.
Un repas sans légumes, si vous avez faim de pâtes et que cela vous rassasie, reste un repas équilibré pour votre ressenti.
5. “Le pain, les pâtes, le riz font grossir”
Toujours pas.
Ce qui compte, c’est le contexte : la faim, la quantité, la fréquence.
Les féculents sont la source d’énergie principale du cerveau et des muscles.
Les diaboliser mène souvent à la fatigue, aux envies incontrôlables de sucre, voire à la culpabilité.
L’équilibre, c’est aussi oser remettre du pain à table sans peur.
6. “Manger équilibré, c’est manger ‘propre’”
Traduction : sans sucre, sans gluten, sans plaisir…
Ce mythe du “clean eating” entretient une culpabilité alimentaire permanente.
Un gâteau, un apéro, une pâte à tartiner, ce n’est pas une faute.
C’est un moment de vie.
Et c’est aussi ça, l’équilibre : du lien social, du plaisir, de la variété.
7. “Je dois contrôler ce que je mange pour rester en bonne santé”
Le contrôle excessif coupe du corps, de ses signaux, de sa liberté.
L’alimentation intuitive repose au contraire sur la confiance :
• écouter la faim et la satiété,
• accueillir les émotions sans les juger,
• remettre le plaisir et la flexibilité au centre.
Parce que la santé, ce n’est pas un calcul de calories.
C’est une relation apaisée à l’alimentation, durable, et bienveillante envers soi-même.
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Conclusion : redéfinir l’équilibre
L’équilibre nutritionnel ne se construit pas à coups de règles, mais d’écoute, d’adaptation et de bienveillance.
Manger intuitivement, c’est retrouver une cohérence entre la tête, le corps et le plaisir.
Et ça, aucune appli ni aucun régime ne peut le faire à votre place.
Virginie Bonomo
Diététicienne
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